DEATH CONCERTO || ft everyone

[Seuls les modérateurs ont le droit de voir ce lien] — La première note avait été lancée avec vigueur, elle vibrait dans toute la zone au rythme des épées, des lances et des lames couvertes de sang. La cadence était précise, la mort elle-même semblant se délecter d'un tel spectacle. Les âmes des défunts étaient comme emprisonnées de la noirceur des pensées des présents — tous se questionnent ; comment un tel conflit a-t-il pu naître, pourquoi sont-ils ici à perdre la vie les uns après les autres ? Le destin dansait, attentif à la suite des événements mais, il n'était guère le seul à surveiller.
Jonché sur l'un des pics rocheux Sione observait le triste spectacle. Sa main vint se figer au niveau de sa poitrine, les doigts crispés il essayait tant bien que mal de calmer les ardeurs de l'adrénaline qui se faufilait dans ses veines, offrant de la hâte à sa respiration. Son faciès était neutre, figé. Je ne pense pas que ce soit le bon moment pour de la méditation. Le livre orné d'une couverture en cuir virevoltait autour de son maître une mine inquiète se dégageant de ses propos. Tout va bien, ne joues pas la mère poule. D'un geste évasif il incita le livre à se calmer.

Puis un soupir las s'échappa in extremis des lèvres pincées du chevalier. Pourquoi vouloir nous laisser en retrait pour le moment ? Hm certains choix me dépassent. L'Egide Blanche était bien sûr présente sur le champs de bataille pour autant il a été décidé en interne que les plus hauts gradés devaient rester à l'écart le temps d'analyser la situation et évaluer la puissance adverse. Sione avait une sainte horreur de ce genre de plan, il n'était pas homme à se joncher sur un perchoir à se contenter d'observer bêtement. Il n'avait pas atteint ce rang de prestige en se tournant les pouces. Ce gaillard est en mauvaise posture. Le livre indiqua un individu en contrebas, sortant le chevalier de ses pensées.
Un sourire en coin se propagea. Je ne peux difficilement laisser l'un des nôtres dans une telle panade ? Je me dois d'agir ou mon honneur en pâtira. Il plaça une main au niveau de son cœur histoire d'accentuer ses propos — le bouquin ria sans ménagement tandis que son maître se laissa dévaler la pente. Les soldats de Petram se la jouait deux contre un. Arrivant au niveau du combat Sione attendit le bon moment pour se lancer dans l'assaut.

Wall Venti. Alors que l'un des assassins tenta de se jeter sur son compatriote, le chevalier sorti enfin de son mutisme pour ne prononcer que deux mots. Le ton emprunté était d'un calme presque déconcertant tandis que devant les adversaires se forma une puissante bourrasque repoussant l'assaillant. La surprise pu se lire sur les différents visages. Tututu, la guerre vous fait faire de mauvaises choses. Sione se plaça devant le soldat de Cinis encore au sol, blessé au ventre. Le bouquin virevoltait autour de lui puis se rapprocha à nouveau de son maître. La blessure n'est pas mortelle mais il va avoir du mal à se mouvoir. Soit, je serais donc votre adversaire, je le crains. L'adrénaline à nouveau puis le mage se permit des propos à destination de l'individu derrière sa personne. Fuis.