• Once
    Upon a time
    Depuis ses balbutiements, le monde de Magna n’a jamais connu qu’une seule chose : La violence. L’affrontement était le quotidien de tous, hommes, femmes et enfants, sans répit, sans pitié, sans compassion, une haine violente et meurtrière. Les peuples étaient divisés en de nombreux clans montrant leurs appartenances, leurs raisons d’être, leurs conflits. Ces clans n’étaient que des excuses, des prétextes à guerroyer plus encore si bien que très souvent, des alliances se formaient et se déchiraient. Nombreux étaient ceux qui désiraient la paix, et plus nombreux encore étaient ceux qui recherchaient la guerre...
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  • Intrigue
    C'est la guerre ! Le Roi de Cinis, a officiellement déclenché les hostilités en accusant le royaume mercantile de Petram d'être la source de tous leurs maux. Une déclaration aussi soudaine qu'inattendue, mais pourtant suivie par une majorité de la population Cinisienne. L'Empire magique de Nix, lui, se contente de faire la sourde oreille aux nombreux tapages qui touchent les contrées voisines, trop occupé à gérer la crise grandissante entre noblesse et populace. Quant à la nation matriarcale de Nebula, la préservation de la paix au sein de ses frontières est bien plus importante que la probable annexion d'une contrée voisine.
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    5
  • Scénarios
    Prince héritier : Héritier direct de l'Empereur, vous vouez une haine sans limite à l'Impératrice désignée. Pour vous, ce système de désignement est à l'origine de tous les maux qui touchent le pays depuis que l'institut s'intéresse de près au pouvoir. De fait, vous réfutez tout ce que peut avoir décidé l'Impératrice et n'attendez qu'une seule chose : Être à la tête de la nation afin de mettre un terme aux manipulations de l'institut.
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Sauvetage à risque
Freyja
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Sauvetage à risque 6z2h


" - Les retrouver est une mission quasi-impossible, nous risquerions de perdre des Hommes par la bêtise de certains. "

Depuis une bonne heure à présent, un débat c'était prononcé au sein même de l'une des tours de surveillance aux abords de Mille Morts. Il a été rapporté qu'un individu, ou plusieurs, se serait entravé dans cette zone... Pourtant, bien connue de tous comme étant des plus dangereuses. L'on ne sait réellement combien ils sont, ou si c'est une personne isolée... Des faits, des rumeurs lancées par l'un des soldats prétendants avoir aperçu une silhouette, mais n'ayant jamais pu la rattraper, comme si la forêt avait englouti la personne sous ses yeux. Des escouades de recherches avaient bien sûr, étaient envoyés pour tenter de retrouver le, ou les malheureux, mais rien de fut trouver. Il était peut-être déjà trop tard... Cette zone était réputée pour ne laisser que peut de chance de survie à ces voyageurs égarés. Pourtant, il avait seulement été aperçut vers les abords. L'espoir pouvait donc être permis s'il ne c'était pas enfoncé au fin fond de ce cimetière béant.

Freyja faisait elle aussi partit du peloton de surveillance pour quelques jours seulement. Même si la zone était à risque, la jeune femme préférait se trouver ici plutôt qu'en ville. Préférant mettre ses acquis pour protéger les habitants de tous monstres ressortant, plutôt que d'aller faire la milice en ville. Jusqu'à présent, elle ne s'était pas mêlée de ces recherches infructueuses, mais gardé une oreille curieuse envers la discutions. Il semblait décidé d'abandonner les recherches, non pas par dépit de la situation, mais par l'évidence qu'il n'y avait plus rien à faire pour celui ou ceux, s’étant égarés. Dans ce genre de mission, le temps était compté, et il avait bien trop coulé à présent. Ils avaient très certainement raison, néanmoins... La chevalière fut assez déconcertée par le fait d'abandonner ces malheureux à leur sort. Il y avait, très certainement des proches qui devaient les attendre, des personnes qui voudront connaître ce qui leur est arrivé et dans leur malheur, retrouver les corps.  

" - Je vais aller sur les abords, voir si j'aperçois quelque chose. L'on ne sait jamais... "

Elle pouvait se bercer d'illusions, Freyja n'en était pour autant pas une personne insensée. Quoi que... Personne ne tenta pour autant de l'en dissuader, il n'était pas rare qu'un chevalier vadrouille sur l'avant de Mille Morts. Tant qu'il n'y pénétrait pas, il ne risquait pas grand chose, ce n'était donc pas mission périlleuse pour elle tant qu'elle maintenant une distance convenable avec la zone de surveillance.

La jeune femme c'était entichée d'une longue cape en velours, dont la capuche relevée, cacha sa chevelure. La morsure du froid était ainsi entravée par le tissu descendant jusqu'à ses pieds. Sans pour autant, l’empêcher de se mouvoir convenablement. Son arme fétiche, sa lance, était attachée dans son dos de manière à ce qu'elle puisse la saisir aisément en montant sa main par dessus son épaule. Bref, elle était parait à toutes dangerosités si le besoin est. Or, il ne devrait pas y avoir besoin. Si du moins, elle respecte les consignes... Marchant aux abords de Mille morts, son regard tenta de percevoir le moindre mouvement à travers les arbres sombres. Ses oreilles guettèrent un quelconque sons qui pourrait indiquer qu'une personne se trouve non loin de là... Un signe éventuel de vie humaine.

Captant un faible son, surement porté par l’écho du vent. Freyja se détourna pour en informer des coéquipiers, mais elle ne vit personne aux alentours. Elle eut peur, le temps d'aller chercher une éventuelle aide, de perdre cette piste qui pourrait peut-être l'emmener à l'individu en question. C'est donc de manière attentive mais prompte, qu'elle s'enfonça un peu dans la zone, suivant ce son... Le soucis étant, que le vent pouvait l'emmener de bien plus loin qu'il ne l'est. Toutefois, elle s'en voudrait d'avoir louper un élément qui lui aurait permis de sauver une, ou des vies.

Halloween
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Dullahan
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D'accord, sur ce coup, Dullahan a peut-être poussé le vice un chouïa trop loin. Et quand je dis « loin », je dis le « Nooooord », avec un nombre symbolique de cinq « o » pour bien faire l'emphase sur la distance qu'il a parcouru depuis Petram. Ce n'était qu'un coup du sort. De la malchance. L'ironique roue du destin s'amusant à écraser le pauvre passeur sous sa TERRIBLE et implacable botte ! Enfin, au début. D'accord, « emprunter » la maison d'un mauvais payeur n'était pas la plus brillante des idées qu'il fut. Surtout quand les Résonances sont si uniques, et Petram, si relativement petite. Mais bon. Le jeu... La chandelle... La fuite d'un pays tout juste entré en guerre pour éviter de se faire prendre en étau, acculé par ennemis et alliés enragés... D'où sa présence dans les « Mille Morts ». Comment ça, il manque des étapes entre Petram et ce royaume maudit ? Passons sous silence tous les méfaits qu'a pu accomplir Dullahan sur le chemin de sa rédemption, et disons simplement qu'il mérite bel et bien sa place dans ce purgatoire. « Ooooooooh-eeeeeeh ? » scande-t-il de sa plus discrète et lâche voix, celle-ci peinant à traverser ses deux lèvres scellées. Et pour cause, perché sur un arbre qu'il zieute du coin de l’œil par peur que la flore se décide elle aussi à lui chiquer la jambe, Dullahan n'a pas grand intérêt à augmenter le nombre de prédateurs au mètre carré. Surtout pas le sien. Autour de lui, un miasme opaque musèle sa vue pour ne laisser aucun répit à son instinct de survie. Son ouïe, quant à elle, résiste tant bien que mal aux bruits atypiques assurément traditionnels des environs chahutant ci et là, dont le passeur souhaiterait rencontrer la provenance pour rien au monde. Bref : Dullahan est bien dans la mouise.

Thera
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Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de quitter les terres de Petram. En général, on ne m’accorde que très rarement les missions en dehors de la nation. Je ne sais pas ce qui a fait changer mon mentor d’avis, mais toujours est-il que je me trouve ici, sur les terres de Cinis avec une cape comme seule barrière contre le froid. Contrairement à ce que j’aurais pensé, je ne crains pas vraiment le froid. Enfin sur le coup je ne disais pas ça, mais à force d’avoir marchée dans ce climat, je me suis peu à peu adaptée. Tant qu’on reste en mouvement, l’hypothermie ne nous atteins pas. Et puis, les vêtements que j’ai réussis à me procurer avant mon départ, sont aussi un atout pour lutter contre les températures je l’avoue.

Toujours est-il que depuis Petram, je n’ai fait que marcher le long des routes, espérant que ma cadence serait suffisante pour rattraper l’objet de ma quête. Pourquoi faut-il que les hommes soient assez fous pour se mettre à dos les plus influents ? Ça n’a pas de sens vraiment. Tient-il si peu que ça à la vie ? Dés fois, je me demande si cela n’est pas une forme de suicide, mais en vérité, c’est juste qu’ils sont foncièrement stupides. Suivant sa trace, c’est ainsi que je finis par me trouver devant une forêt qui ne me dit rien qui vaille et dont la réputation n’est pas pour rassurer, au contraire. Les mille morts. Son surnom viendrait du fait qu’il y a vraiment eu mille soldats qui sont morts à l’intérieur, face aux créatures de la zone. Il est conseillé de ne pas pénétrait à l’intérieur et surtout de rester à la bordure de la forêt pour ne pas connaître le même sort. Très franchement, je ne sais pas si je dois croire en cette fable. Tout ce que je peux dire, c’est que cette forêt m’intrigue inexorablement. Derrière moi, ne se trouve qu’un amas de neige, de fraîcheur glaciale et quelques bâtisses. Alors que devant moi, je vois une forêt qui ne semble pas touchée par le froid. Son sol me parait sec, comme si elle n’avait jamais vu une seule goutte d’eau de sa vie. Les dessus des arbres ne contiennent aucune couche de givre, ni de neige, comme si quelques choses empêchaient la neige de s’y déposer. Tout cela est très mystérieux et pousse ma curiosité a vouloir comprendre comment cette nature fonctionne. Malheureusement, cela sera pour plus tard, car pour l’heure, je dois retrouver ma victime, afin de mettre fin à ses jours, comme me l’a demandé Di Markserreli. Essayant d’examiner les lieux, pour repérer la moindre trace de son passage, une voix, comme un écho lointain, semble s’élever de la forêt. Intriguée, je m’arrête dans mes recherches, tendant à nouveau l’oreille pour voir si je n’ai pas rêvé. La forêt semblait être redevenue silencieuse, et pourtant, je suis sûre d’avoir entendus une voix humaine un peu plus loin. Si ça se trouve, c’est celui de ma future proie qui sait ? Préférant ne pas prendre le risque qu’elle m’échappe, je décide de m’avancer un peu dans la forêt, histoire d’aller vérifier. Après tout, si je ne m’enfonce qu’un petit peu, je ne risque rien, pas vrais ?

Essayant de me souvenir de la provenance du son, j’avance a pas feutrés sur le sol sec, ma main directive prête à dégainer aux moindres signes d’hostilité. Il s’agirait de ne pas me faire avoir, que cela soit par une créature, comme par un humain. Entendant soudainement comme un bruissement sur ma droite, je me sens soudainement tendue, comme si j’étais observée. Quelqu’un est là, je le sens. Mes sens ne me trompent jamais. Attendant quelques secondes, je me tourne soudainement vers l’origine du frémissement, ma dague dans la main prête à asséner le premier coup, mais je me stoppe soudainement en constatant que j’étais face à une femme, qui armée d’une lance, n’avait rien d’une vagabonde, ou d’une aventurière. Au vu de sa tenue que je distingue d’un coup d’œil, je suppose qu’elle vient des quelques bâtiments que j’ai vus au loin. Rangeant mon arme, je me détends alors, lui montrant que je n’ai aucune animosité envers elle. « Veuillez m’excuser… Je pensais faire face à une créature. » Ce qui était vrai quelques parts, mais cela m’aurait encore plus arrangée qu’il s’agisse de ma victime et non d’une parfaite inconnue. D’ailleurs, si elle était là, c’est qu’elle avait sûrement entendu cette voix elle aussi. Aie… Voilà qui corse mon affaire, ce qui ne m’arrange pas vraiment. Plutôt que de lui poser la question, je préfère la laisser s’exclamer sur le sujet. Après tout, peut-être était-elle juste en vadrouille et peut-être que j’aurais juste droit à une soufflante quant à ma présence ici. Mais quelques choses me dit que ça sera loin d’être aussi facile…


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Le son perçu, se fit de plus en plus présent à l'avancée de la chevalière dans les bois. Perdant ainsi de vue, la tour de surveillance... Grave erreur. Freyja ne sembla pas s'en soucier pour autant, essayant de suivre la direction de l'écho. Ce sera pourtant, un autre sons qui attira son attention, venant sur sa droite. Une créature ? Son corps se mit en alerte, et ses jambes s'appuyèrent sur le sol, prêtent à faire un écart si une attaque soudaine devait se faire. L'une de ses mains se posa sur le haut de sa lance en passant pas le dessus de son épaule, bien décidée à dégainer si nécessaire, et rapidement. Petit à petit, la chevalière s’avança prudemment, percevant une silhouette droit devant elle. Par mesure de sécurité, elle resta sur ses gardes, et s'approcha furtivement. Du moins, pas assez. La personne devant elle fit volte-face, dague en main, apportant alors un mouvement de recula à la chevalière pour l'éviter. « Veuillez m’excuser… Je pensais faire face à une créature. » Le corps de la jeune femme se détendit, à l'évidence, la demoiselle face à elle n'avait rien d'hostile. Serait-ce la personne égarée ?

" - Ce n'est rien, il est normal d'être sur ses gardes en ces lieux. Lieux qui d'ailleurs... Ne devrait pas être une chemin de balade... Avez-vous seulement conscience d'où vous vous trouvez ? "

Freyja opta pour un ton quelque peu dur, juste pour faire comprendre la situation dans laquelle se trouvent les deux jeunes femmes à présent. Alors qu'elle allait réouvrir les lèvres, un autre son plus lointain encore, se fit entendre. À l'évidence, l'autre demoiselle l'avait aussi remarqué. La chevalière posa un doigt sur ses lèvres pour mimer à la demoiselle de ne plus faire de bruit, et lui indiqua d'un signe de tête de la suivre. Étrangement, elles ne trouvèrent rien sur leur chemin... Pourtant, elles avaient bien entendu quelque chose ?! C'était à n'y rien comprendre. Freyja sentit alors, un bout de branche lui tomber sur l'épaule. Quelle ne fut pas sa surprise, en relevant la tête, d’apercevoir un individu en haut de l'arbre. Fermant doucement les yeux, elle se massa de le haut l'arrête du nez nerveusement.    

" - Voulez-vous bien -S'il vous plait- Descendre de cet arbre... "

Il y avait pour l'évidence, bien trop de monde dans cette zone dite, à haut risques. Ces deux personnages ne semblaient pas avoir conscience du danger qu'ils encourent ici... En l'occurrence, ils ne doivent pas être de Cinis. C'est excusable dans ce cas, du moins un peu plus. Dans les autres royaumes, les Mille Morts sont plus perçus comme une légende, un lieu étrange que l'on souhaiterait découvrir par soif d’adrénaline. C'est souvent ainsi que finissent mal les randonnées ici. Très peu de personnes ont pu être sauvées... Néanmoins, le fait que Freyja les ait trouvés ne veut pas dire qu'ils sont sortit d'affaires... Ils ne sont pas tombés sur la chevalière possédant la meilleure connaissance de la zone et ses dangers.

" - Bien alors... J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, vous êtes en présence d'une chevalière de Cinis, je vais donc vous escorter au delà de cette zone. "

Sa voix se fit alors plus fluette, son regard dériva vers les bois, tandis que sa main passa doucement vers l'arrière de sa tête avec un petit air gêné.

" - La mauvaise étant que je ne sais pas du tout dans quelle direction aller, ni ce que l'on peut rencontrer ici. Je vais donc vous demander d'être sur vos gardes et de rester grouper le temps que l'on sorte d'ici. Je suppose que si l'on marche dans une direction sans changer de trajectoire... l'on terminera bien par trouver une sortie... "

Au moins, Freyja avait le mérite d'être franche. Indiquant ainsi aux deux personnages qu'ils devaient impérativement s'en aller d'ici, mais être aussi près à se battre si problèmes. Après tout, s'ils sont arrivés jusqu'ici c'est bien qu'ils possèdent quelque capacités... Non ? Ce qui est certains c'est qu'elle n'avait pas du les rassurer pour autant, même elle se sentait un peu absurde d'être venue jusqu'ici, et de ne pas être en capacité de les escorter comme il se doit.

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Dullahan
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On venait de le sauver. Dullahan, ou « Dudu » pour les intimes, avait encore eu une chance incroyable, de quoi tomber sur tous les chiffres de la loterie et en toucher le pompon. Mais encore faut-il qu'il quitte cet endroit misérable au relent de mort, dont chaque fibre menace le pauvre passeur (enfin, c'est une manière de parler) de l'avaler tout crû, soit par un sol mouvant, soit par une gueule aux croc acérés. En somme, comme pourraient dire les autochtones de Petram : sah, quel plaisir. Bien descendu de son arbre perché, Maître Corbeau remercie rapidement son héroïne adorée (la première de son classement tout juste dressé !), et fait mine de surveiller les environs en quête d'un mal sournois rôdant autour d'eux. Du danger, hm... Être sur ses gardes, hm... Oui, naturellement, c'est tout à fait dans les cordes de Dullahan, et c'est pour cela qu'il veille si ardemment à préserver les deux veuves et l'orphelin d'un injuste sort. À cause de lui, en plus. Rah ! C'est vraiment pas de bol. « Chevalière de Cinis, c'est bien, ça, dans la vie ? » lâche-t-il pour faire connaissance en évitant de se prendre la patte dans une racine. Avant de se rendre compte que son impolitesse transcende les limites que tolère Dame Fortune. « Je voulais diiiiire... hahaha, bonjour, je m'appelle Dullahan, et je vous remercie du fond du cœur de m'avoir tiré de ce pétrin ! » enchaîne-t-il un chouïa trop fort. Peut-être légèrement trop fort ? Ou trop trop fort ? Woopsiwoops. Il est évident que l'ancien marchand de Petram risque de se prendre un vif retour de bâton dans l'heure qui suit. Et ça ne sera pas une branche d'un arbre des Mille morts.

Thera
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Face à la demoiselle aux cheveux violine, je préfère montrer patte blanche. Après tout, je n’ai rien contre elle et je ne suis pas du genre à m’attaquer aux autres sans une raison valable. Ce qui veut dire quand je suis en danger où quand on me l’ordonne. Si au début elle ne semblait pas me reprocher mon geste, elle me lança aussitôt une brève soufflante d’un ton qui se voulait dur et autoritaire. Sans surprise, c’était exactement ce que je m’étais imaginée. Chose tout à fait logique et presque banale quand on est originaire de la région et qu’on se trouve face à des inconscients qui osent pénétrer les lieux. Je l’avoue grandement, je fais partie de ses inconscients. C’est pour cela que je n’avais rien à rétorquer à la jeune femme, car de toute façon, je n’ai rien à dire pour ma défense. J’ai connaissance des fables de cette région et donc du danger qui a priori hanté ses bois. Faire genre de rien, serait mentir, et n’étant pas bête, je doute que l’inconnue soit du genre à se faire berner aussi facilement. De plus, je lui ai clairement énoncé ce à quoi je m’étais attendue quand je l’ai prise pour une créature, alors autant se taire et la laisser me faire la morale. Constatant qu’elle n’allait pas s’arrêter là concernant ma présence ici, le précédent écho lointain eu tôt fait, de la faire taire, ce qui me fit aussitôt tourner la tête vers l’origine du son. Je n’étais pas folle, il y avait bien une autre personne ici et j’espérais bien que celle-ci soit celle de l’homme que je recherche. Mes yeux observant la combattante à mes côtés, je lui répondis d’un signe de tête face à sa mimique qui intimait le silence, me déplaçant tout aussi silencieusement que précédemment, mes pas suivant les siens dans une parfaite synchronisation. J’avais beau regarder autour de moi, je ne voyais pas la présence d’une âme sur les lieux. Est-ce qu’on avait rêvé à deux ? Impossible, cela était bien trop réaliste pour n’être qu’un mirage.

Me tournant vers cette compagne de fortune, afin de lui demander si elle voyait le propriétaire de cette voix, je fus surprise d’entendre à nouveau son timbre autoritaire qui semblait s’adresser à une personne autre que moi. Par réflexe, je me mis à lever la tête à mon tour, constatant qu’un homme se trouvait en haut d’un arbre, terrée comme un chat apeuré. Ce n’était pas ma cible, juste un homme lambda sans aucun intérêt. Fronçant les sourcils, je soupire d’un air las, plutôt contrarié par la situation. J’avais pourtant suivi ses traces consciencieusement, à quel moment ai-je pus me tromper ? Croisant les bras, je devais bien admettre que cette situation ne me convenait aucunement. J’avais pénétré inutilement dans ses bois pour perdre totalement la trace de mon homme, m’obligeant à revenir à la case départ et surtout à rentrer bredouille, ce qui n’était pas dans mes habitudes. Mon mentor allait me passer un savon, c’était certain. Maintenant que l’homme se trouvait à nos côtés après être descendu de son perchoir, la violine se présenta comme étant une chevalière de Cinis, ce qui semblait être une bonne nouvelle. Ma foi, oui cela pouvait être une bonne nouvelle, mais n’était pas friande de cette fausse positivité, je préférais attendre ce qu’elle avait à nous annoncer de si mauvais. Si je résumais dans les grandes lignes, on était plutôt dans le pétrin et le travail d’équipe était ce qu’il y avait de mieux pour nous aider à nous en sortir. Je ne sais pas si cette nouvelle me contrarie encore plus que le fait de savoir que j’ai ratée ma mission, mais en tout cas, je sais que je n’ai pas l’envie de moisir ici et encore moins de me retrouver dans le ventre de l’une de ses créatures.

Toujours les bras croisés, mes yeux balayèrent nos environs, observant avec attention la nature qui nous entourait. Je n’arrive plus à me rappeler d’où, la chevalière et moi-même étions venus. Le sud ? Le nord ? Et évidemment ce sol sec et aride n’était pas pour m’aider, cela aurait été trop simple. En temps normal, j’aurais cherché à retrouver mes pas, et à revenir sur le chemin que j’avais emprunté, mais là… Même la flore semblait vouloir se liguer contre nous. Il n’y avait pas l’ombre d’une branche cassée ou d’une feuille abîmée. Mon ancienne piste était carrément inexistante. Fermant les yeux, je me devais d’accepter cette fatalité. J’étais coincée avec Miss violine et le fameux chat perché du nom de Dullahan qui s’exclamait un peu trop fort à mon goût. Avait-il l’envie dévorante de vérifier les dires des fables de cet endroit. « Tu devrais baiser d’un ton. Je doute que ça soit le lieu pour ce genre d’exclamation. » Ma voix était un peu trop froide sans le voir. Ce n’est pas que j’avais peur, mais je n’avais aucune envie de devoir me battre pour ma vie, et je pense que c’était le cas de tout le monde ici. « Puisque nous sommes amenés à faire un bout de chemin ensemble, autant se présenter. Thera est mon nom, et si je peux me permettre, je pense qu’on devrait suivre la direction du nord ou du sud pour sortir de cet endroit. Il me semble être venu par le sud. » Marquant une pause, je repris aussitôt, afin de ne pas donner un espoir inutile. « Mais pour être honnête, je n’en suis plus tout à fait-sûre... » Mon regard s’était fait fuyant, préférant éviter ceux de mes interlocuteurs. Je n’aime pas être aussi incertaine concernant mes dires. En général, j’ai confiance en mes capacités, mais depuis que je suis rentrée dans cette forêt, j’ai l’impression que celles-ci s’épuisent et que j’en perds mon orientation. Est-ce mon cerveau qui me joue des tours ou un effet de cette forêt ?


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L'individu se décida enfin à descendre de son arbre, heureux très certainement de trouver une autre, même deux, présences dans la forêt. Freyja eut du mal à contenir une certaine désespération, si la première demoiselle semblait faire patte blanche de sa présence ici, le deuxième individu se montrait plus frivole. Peut-être ne savait-il pas réellement où il se trouvait. S'il n'était pas de Cinis, cela pouvait être possible... Freyja doit se l'avouer, elle aussi n'avait pas connaissance de tous les lieux, dit à risques, dans les autres royaumes. Il faudrait trouver une façon d'avertir les valeureux aventuriers de ne pas venir ici... Mais l'étendue de cette zone est telle, qu'une surveillance est quasi-impossible pour tout recouvrir. Qui plus est, la forêt est farceuse et roublarde, si elle veut piéger une personne, elle adviendra à ses fins. Les trois personnages étaient donc loin d'être tirés d'affaire, peut-être, avaient-ils signé leur arrêt de mort en venant ici... Quel déshonneur cela serait pour la chevalière. Venue jusqu'ici pour leur venir en aide, et ne pas y parvenir ? D'un autre coté, personne ne le sera... En effet, s'il devait leur arriver quelque chose, elle était des mieux placée pour savoir que leurs corps ne seront jamais retrouvés. Mais ne partons pas ainsi défaitiste, ce serait bien dommage.    

La première question de l'homme l'a laissé quelque peu perplexe, il plaisantait dans ce genre de situation ? Il dut le remarquer à son air, et se présenta par la suite. La chevalière se débrida légèrement, détournant la tête pour cacher un mince sourire amusé. Mise en cause par l'attitude frivole du drôle de personnage, mais aussi par la petite remontrance de l'autre demoiselle. Qui en soit, n'avait pas tord. Autant indiquer de suite aux créatures de la forêt où ils se trouvaient, et qu'ils s’assaisonnent eux-mêmes. Et puisque chacun se présentait, autant faire de même.

" - Je me nomme Freyja. Je suppose que les présentations auraient été agréables dans d'autres circonstances. "

Avançant doucement, elle prit en directive de se mettre au-devant du petit groupe, vaillant à une potentielle mauvaise rencontre. Ceci dit, dans les plus cruelles histoires n'est-ce pas toujours celui qui se trouve en arrière qui disparaît en première position ? Veillant particulièrement sur Dullahan, qui d'apparence correspondait à la première victime idéale. Du moins, pour le peu qu'elle le connaisse jusqu'à présent.  

" - Vous n'êtes pas encore sortit d'affaires, vous me remercierez si l'on parvint à sortir d'ici. Du moins... Nous aurions plus de chance si effectivement nous ne nous désignons pas aux moindres dangers. Et ainsi peut-être que nous y parviendront... Plus ou moins en entier. "

La chevalière devint plus souple dans son attitude, et moins dur d'apparence. Son ton radoucit, elle se doutait qu'il ne servait à rien à présent de se montrer dur. Au moins, Thera semblait avoir comprit la dangerosité de la situation. Et tenta de trouver une réponse possible à leur situation. En soi, Freyja voulait bien approuver l'idée de suivre la direction qu'elle propose, mais elle ne possédait rien qui pouvait lui affirmer dans quel sens se trouve le Sud ou le Nord. Des aventuriers aguerris savent très bien le discernés, en suivant la direction du coté mousseux des arbres... Mais l'on ne pouvait faire confiance à cette forêt, qui pourrait très bien faire en sorte qu'ils suivent une direction dont-ils ne reviendraient jamais.

" - Nous ne pouvons nous fier qu'à la direction du vent. Il doit en effet souffler vers le Nord, et la tour de surveillance d'où je viens ce trouve vers le Sud de Mille Morts. Bien que la brise soit légère par l'envergure des arbres, on la perçoit un peu. Si l'un de vous voit quelque chose, même bénins, qu'ils le signalent aux autres. D'ailleurs, je pourrais savoir ce qui vous a mené jusqu'ici ?"

Bien curieuse la demoiselle, mais la situation pouvait prêter à se poser la question. Et le fait d'engager la conversation pourrait peut-être apaiser un peu la situation. Bien qu'il ne faille rester discret, cela ne veut pas pour autant dire se regarder dans le blanc des yeux et attendre que choses se passent. Marchant doucement et surement, Freyja évita les racines sortantes du sol, et balayant quelques branches et buissons de son bras. Et oui, dans cette forêt il n'y avait pas de chemins destinés aux voyageurs.

Halloween
Freyja & Dullahan & Thera

Dullahan
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Dullahan n'avait pas réussi à conquérir le cœur de ses deux nouveaux gardes du corps. Tout de suite, il est « bruyant ». Tout de suite, il est « inconscient ». Ce qui n'est pas totalement faux, il faut l'avouer, maiiiis il vaut mieux parfois se terrer dans son ignorance plutôt que de regarder la vérité en face. Alors, vérité il ne regardera pas ! Même pas la moindre oeillade. Rien. On boude la vérité jusqu'à la mettre en rogne et pouvoir repartir sur les sentiers battus. Et jusque-là... « Hm-hm... Oui, la direction du vent... Je me disais bel et bien la même chose... ». L'analyse de sa partenaire de perdition le rendait... eh, hors de sa portée de néophyte. Se repérer avec la brise d'un vent susceptible de changer d'une seconde à l'autre ? Le pire est qu'il pensait ça absolument possible. Après tout, pourquoi pas ? Ce n'est pas lui, le guide. Mais l'homme à sauver. Pris d'une illumination pertinente, il se met alors à lever son index IMPÉRIEUX en l'air, et scande – d'une voix quasi étouffée – : « hey, psssst, par là, je crois que les arbres se font plus menus. C'est peut-être l'orée de la forêt ? ». Et encore, il ne leur a pas encore soumis son observation sur la taille des nombreuses empreintes de pas aisément trouvable ci et là. Le genre de bestiau qu'aucun homme – ni femme, voyons – ne souhaite rencontrer dans sa vie. Hélaaaaaas... « Oh, moi, je parcours le monde. Oui, voilà, je suis... un baroudeur ? Disons cela. Oui, j'aime bien cette version ! Baroudeur, je suis. » Dullahan adresse un large sourire à l'héroïne ayant daigné pénétré cette région de ses morts, empreint d'une insouciance... assez dérangeante. Il suffit d'un coup d’œil sur son accoutrement couvert de babioles en tout genre, dont un collier singulier reprenant la forme d'une maison à l'architecture classique de Petram, parmi d'autres répliques en taille réduite d'objets du quotidien, pour confirmer la personnalité atypique du gaillard. Qui est-il vraiment, pardi ?

L'espiègle
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???

En effet, vous étiez bruyant, un peu trop d'ailleurs. Car sans que vous ne vous en rendiez compte, vous êtes devenu les proies d'un chasseur de ces environs... C'est un craquement qui vous permet de localiser la bête, à la taille imposante. Jamais vous n'aviez vu telle créature. De corps, on dirait un félin, un peu comme ces jaguars que l'on trouve aux environs des Immuables, mais dans des proportions bien plus grandes, dépassant facilement le mètre de haut. Sa couleur violacée est perturbante, la protubérance qui forme son crâne également, sans parler des deux grands fouets qui lui servent de vibrisses. Le monstre s'approche de vous en se léchant les babines, dévoilant des crocs difformes et acérées. Elle s'approche peu à peu et s'immobilise à quelques mètres de vous. Désire-t-elle vous laisser quelques mètres d'avance pour jouer avec son dîner ? Ou cache-t-elle une toute autre raison ? Comme par exemple une deuxième créature, sur votre gauche, qui s'avance elle aussi ? Elles n'ont l'air d'être que deux, pour l'instant...

HRP : Vous avez l'initiative, mais deux monstres vous font face. Bon courage ♫

Thera
Thera
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Cela est frustrant de constater que plusieurs méthodes pourraient nous aider à sortir de ce pétrin dans lequel on s’était fourrée, mais qu’aucune ne serait concluante. Si cette forêt avait avalé à elle seule mille hommes, elle n’aurait aucun mal à en avaler trois. Je sais que je pense que c’est une fable, mais une partie de moi ne peut s’empêcher d’y croire. Sûrement à cause de Freyja qui prenait la menace avec beaucoup de sérieux. Étant originaire d’ici, je pense qu’elle sait ce qu’elle dit, ce qui n’est pas pour me rassurer, je l’avoue. Mais ma peur doit être mise de côté, je dois garder les idées claires pour être prête à toute éventualité, ce qui veut dire, me préparer à une future attaque de la part de créature assoiffée de pitance bien fraîche. Au moins, si mon mort en sursis est entré dans cette forêt, j’ai la certitude qu’il ne s’en est pas sorti. Du moins, s’il est bien rentré ici. Quelle idiote j’ai été, enfin, m’apitoyer sur mon incompétence ne sera utile en rien. Il me faut avancer à présent avec mes camarades de fortune. Si encore la chevalière m’apporte une certaine sécurité, il n’en est pas la même pour le fameux Duhallan. Est-ce qu’on pouvait réellement compter sur lui en cas d’attaque ? Il me donnait plus l’impression d’être douée dans l’art de la fuite que dans le maniement des armes, et j’avoue que, le fait de l’avoir vu perché comme une midinette en danger n’est pas pour améliorer l’image que j’ai de lui. Et puis cette insouciance… En l’entendant parler, j’ai plus l’impression qu’il essaye de se convaincre lui-même qu’autre chose… C’est vraiment un drôle de personnage, à ne pas en douter. S’en m’en rendre compte, je m’étais mise à l’observer tout en pensant à cela, mon regard se détournant aussitôt que j’en prie conscience. Je regrette presque de mettre perdue dans ses bois.

Observant les fameux arbres menus qu’indiquait Duhallan, je m’étais tournée vers Freyja, attendant de voir ce qu’elle en pensait. Pour ma part, je ne lui adresse qu’un haussement d’épaule. Après tout, il avait sûrement raison, cela pouvait éventuellement mener à l’orée de la forêt. Tout comme le vent pouvait le faire. Tellement de possibilité, mais aucune de sûre malheureusement. Suivant la bande sans dire un mot, je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel quand la demoiselle nous questionna sur l’origine de notre provenance ici. Évidemment cela aurait été trop beau d’échapper à la question. Heureusement, le rigolo de service y répondit le premier donnant une réponse plutôt étrange et loin d’être concluante. Comment ça, j’aime bien cette version ? Bien ce que je disais, il cherche à se convaincre lui-même. Je ne sais pas si c’est navrant ou juste blasant ? Toujours est-il qu’avec un peu de chance, il centrera toute l’attention sur lui, ce qui m’arrange bien.

Décidée à ne pas lui donner la moindre attention à lui comme à elle pour le moment, mon regard se promène à nouveau sur les environs, tout me semble calme, bien trop calme, ce qui n’est pas normal je trouve, surtout pour un bois où on lui reproche sa monstruosité. Entendant soudain un craquement sonore, j’élève alors le bras, faisant signe à mes partenaires de se taire ou de s’arrêter pour repérer l’origine du bruit. J’ai un mauvais présentiment, et comme pour accompagner celui-ci, je sors l’une de mes dagues de mon fourreau, mes yeux dansant sur toute la surface présentent autour de moi. On n’est plus seul, et la bête qui se tenait sur nos flancs et là, pour me le confirmer. Évidemment ce n’est pas un petit gabarit qu’on a attiré, mais une belle bête semblable à un jaguar bien plus imposant que ce bel animal, et bien plus moche aussi. Sortant ma deuxième lame, je me mis à doucement reculer en la voyant s’avancer, mais mes yeux s’agrandir de stupeur quand je vis le deuxième félin se dégager de la masse du premier. Deux pour le prix d’un… C’est fou ce que la chance peut être odieuse par moment. « Toi qui es originaire d’ici, tu sais ce que valent ses créatures ? » Je m’étais légèrement tournée vers Freyja, espérant qu’elle saurait au moins nous prévenir d’un quelconque danger, ou d’une information primordiale, comme un risque d’empoisonnement ou autre. En attendant, il fallait prendre une décision. Prendre la fuite ou attaquer ? Fuir serait sûrement du suicide, si ses créatures courent aussi vite que des vrais jaguars, on peut creuser dés maintenant notre tombe. En clair, je ne vois pas vraiment d’alternative que l’offensive en cas d’attaque de leur part. « Il va falloir réfléchir à un plan, car je doute qu’ils nous laissent partir sans demander leur reste. » La prochaine fois, je réfléchirais à deux fois, avant de foncer tête baissée vers une piste.



Bilan de combat


Thera : Pv:22 / Att:10 / Vit:10 / Def:6 / Res:5

Actions:
- Attaque l'ennemi 1
- Arme en main, se jette sur la première créature pour ne pas finir en nourriture pour chat.


Freyja
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Sauvetage à risque 6z2h

Si l'un se présenta comme un simple baroudeur, la demoiselle quant à elle, semblait esquiver la question de manière subtile. Freyja n'y prêta guère attention, à l'heure actuelle ce n'était pas un problème. Qui plus est, le seul intérêt qu'elle peut avoir envers eux, est de les sortir d'ici. Dullahan eut toutefois une réflexion très perspicace... Se fier à la taille des arbres ? Elle n'avait pas penser à ça, mais oui il pouvait avoir raison. Après tout, sur le moment la chevalière n'avait pas de meilleure idée à proposer. Elle le gratifia d'un sourire, se détendant peu à peu, bien qu'elle aurait dû rester sur ses gardes.

Continuant d'avancer, ses pas s’arrêtèrent net lorsque quelques feuillages et buissons se mirent à frissonner au devant. L'un de ses bras mima aux deux autres compères de s’arrêter, mais ils durent bien avoir remarqué cette présence qui venait à eux... Et quelle présence. Une sorte de ... Félin ? Admettons que ce soit ça. S'approcha d'eux, l'air menaçant, la gueule ouverte, décorée de dents aiguisées. Bon, un contre trois... Pardons ? Ses sens furent attirés par un autre bruissement, et vu apparaitre un autre de ce jaguar à leur coté. Les deux bestioles les avaient pris en chasse, il allait être difficile de s'en défaire.

" - La seule chose que je sais de ces créatures... si on leur tourne le dos pour tenter de fuir elles nous attaqueront. Et si l'on reste stagner ici, elles feront de même. Dans tous les cas, une attaque va se produire dès qu'elles le décideront.  "

Autrement dit, rapidement, car ces chasseurs ne sont pas du genre à attendre patiemment que leurs nourritures se fatigue. Néanmoins la chevalière préféra éviter les détails sordides donc elle eu écho à leur propos... Des victimes ont souvent été à déplorer à cause de ces bestioles, entre autre des soldats. Certains sont revenus avec des membres arrachés, éventrés... Et encore, ces cas là sont les plus chanceux. Charmant n'est-ce pas ? Freyja eut conscience qu'il ne servait à rien d’effrayer plus les deux autres voyageurs. Il ne fallait pas être plus idiot pour comprendre que la situation était des plus complexes...

Elle eut pour reflexe de se placer de manière à ce que le trio forme un cercle, pouvant ainsi surveiller les arrières de chacun. Un acquis de l'école de l'armée, bien que cela doit être inné dans ce genre de situation. Doucement, sa main vint prendre par le dessus de son épaule, la lance qui s'y blottissait.

" - J'espère que vous savez vous défendre, elles sont très rapide. "

Leur faisant ainsi comprendre, que la jeune femme a beau être chevalière, il allait falloir que Dullahan et Thera se salissent aussi les mains s'ils voulaient s'en sortir. Seule, elle ne pourrait les retenir... Si d'autres de ses collègues plus aguerris avaient échoué, à elle seule se serait la mort assurée. Mais à trois, ils pouvaient espérer s'en sortir s'ils faisaient preuve de tacticité et d'entraide.

Il était temps à présent d'entreprendre une action, mais elle voulait être sûre que ses deux coéquipiers du moment sont prêt pour agir car cela allait agiter les créatures.

Halloween
Freyja & Dullahan & Thera



Bilan de combat


Freyja : Pv:22 / Att:9 / Vit:9 / Def:7 / Res6

Actions:
- Prend sa lance dans la main
- Attends de savoir si Dullahan est lui aussi prêt et commence à se lancer sur l'une des créatures qui s'approche trop prêt.


Dullahan
Dullahan
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Dullahan avait parié sur le mauvais cheval. Enfin, le mauvais arbre. Car il pensait vraiment qu'une de ces foutues branches allaient lui saisir la gorge pour lui boire son sang, ou PIRE : lui voler ses affaires. Mais l'imagination débordante du passeur dut se contenter d'un mal bien plus terre à terre : deux étranges félins ayant flairé trois mottes de beurre à mettre dans leurs épinards. Ni une, ni deux, les héroïnes de l'extrême se jettent sur leurs armes pour protéger leurs jolies minois de ces pas-si-jolis-que-ça crocs. Par pur instinct de survie – ou grégaire, tout dépend –, Dullahan brandit... une pierre trouvée par terre. « Et à la fin de l'envoi... » Et la projette sur le jaguar à sa gauche, tandis qu'elle prend une taille démesurée dans sa trajectoire, grâce à la sacro-sainte Résonance de Sir Dullahan. Stupeur ! Ce n'est plus la saison des pluies de pierre, mais il semblerait que la météo soit capricieuse dans ce jardin privé de Cinis. « ... je touche ! » Le temps de ramasser la moindre brindille qui traine à ses pieds, le passeur se relève d'un air chevaleresque, prêt à purger la mal de son glaive dérisoire et... eh bien, pour le coup, turgescent. Disons qu'il compte sur ses nouvelles amies pour l'épauler à la tâche.

HRP :

L'espiègle
L'espiègle
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???

Des proies faciles, voici ce que pensait les deux créatures inconnues. Mais c'était sans compter la combativité dont vous avez fait preuve ! L'attaque de Thera, bien que la rapprochant dangereusement de son ennemie, lui permet de blesser la créature au flanc, une blessure qui bien que non mortelle risque de s'avérer gênante pour cette dernière. Le monstre, acculé et rageur, réplique alors en faisant claquer ses vibrisses sur le corps de la jeune femme.

La deuxième bête, elle, écarquille les yeux face à cette gigantesque pierre qui lui fonce dessus. Tant est si bien qu'il ne l'esquive pas, abasourdi. La roche frappe alors son crâne avec violence. Un hurlement rageur se fait entendre tandis que la créature se relève difficilement. Le sang coule abondamment de sa tête, ce qui fait reculer la bête un peu en arrière, jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans des fourrés.

Un bilan plutôt positif, si l'on ne compte pas ce hurlement qui vient de l'endroit d'où la bête attaqué par Dullahan a fui. Simple cri de rage, ou appel à l'aide ? Prendrez-vous le risque de le savoir ?

HRP : La créature A qu'a attaqué Thera est blessé mais rétorque en retour et inflige 4 points de dégâts à cette dernière. Tes points de vie descendent donc à 18.
La créature B a préféré fuir l'affrontement. Toutefois, elle hurle pour -peut être- appeler de l'aide. La végétation vous empêche de voir où est passé la créature B, vous pouvez tenter de la suivre comme l'ignorer !
J'en profite pour vous demander également de bien préciser dans vos notes HRP trois points : L'utilisation ou non d'une compétence spéciale (même si vous n'en avez pas, ce n'est pas grave !), si vous attaquez ou non et enfin votre résumé RP ! Merci beaucoup et bon courage !

Thera
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Arme en main, je ne tiens pas particulièrement à servir de repas à ses nouveaux venus. Mon objectif est de sortir vivante de cette forêt, pas de finir en pâture dans le ventre d’un de ses gros matous. Et je pense — sans vouloir penser à leur place — que les deux autres pensaient tout autant, la même chose que moi. Il faut donc qu’on se serre les coudes face à la menace qui nous incombe. On ne peut pas rêver mieux en termes de coalition. Ni une, ni deux, je questionne la chevalière concernant la particularité de ses deux ennemis. Elle, qui est originaire d’ici, doit bien avoir quelques informations cruciales à nous donner, mais c’est à croire que j’en demande trop. À part énoncé l’évidence, elle n’a rien d’autres à nous offrir. Bon… Ce n’est pas que cela m’enchante, mais on dirait bien que je doive faire avec pour le moment. Advienne que pourra, on sera obligé de découvrir ensemble ce que valent ses deux jaguars difformes.

Concentrée sur mes deux prédateurs, j’essaye de trouver en eux, une faiblesse qui pourrait s’avérer utile et retourner la situation à notre avantage. Comme je m’en doutais, ils étaient rapides, ce qui peut laisser à penser qu’ils soient aptes à esquiver avec agilité la moindre attaque directe. Ce qui ne m’arrange pas vraiment, car avec mes petites dagues, ma portée est plutôt courte, ce qui m’oblige à me rapprocher de mon adversaire pour espérer le toucher. Me tournant vers la chevalière, sa lance elle, pourrait s’avérer plus concluante, sa portée était plus longue, à condition que notre ennemi ne soit pas un expert du saut. Me tournant vers Duhallan pour entrevoir son arme, je fus surprise de le voir avec une petite pierre dans sa main. Il n’allait quand même pas… ? Le regardant effectuer son geste, l’air stupéfaite, je fus bien obligée d’accorder, que ce jeune homme cachait bien son jeu, surtout quand je vis subitement sa petite pierre devenir un gros rocher imposant. Je regrette presque d’avoir douté de lui juste avant. Même le monstre en face ne s’était pas attendu à un tel tour de passe-passe, tout comme son compère, qui semble comme abasourdi par ce qu’il venait de se passer. C’était le bon moment, je ne devais pas attendre une seconde de plus.

Profitant de l’effet de surprise, je me jette aussitôt sur la créature de droite, mon arme se rapprochant de son corps, ma lame froide tranchant alors sa peau sans résistance, infligeant une blessure bien nette et profonde vers le flanc. Une blessure qui risquerait de l’handicaper dans ses mouvements et le rendre sur ce fait, beaucoup moins rapide qu’il ne pourrait l’être. Mais comme tout animal blessé, celui-ci ne tarde pas à répliquer contre ma personne. M’attendant à le voir bondir, où à m’asséner un coup de patte, je fus plutôt surprise de me prendre brutalement ses longues vibrisses, qui claquèrent avec force contre ma peau. Par réflexe, je me suis protégée le visage, mettant à découvert l’un de mes bras, et mes jambes, zone qui bien sûre, se retrouve à amortir le choc de l’attaque. Serrant les dents, je retiens mon cri de douleur et d’étonnement, me dépêchant de retrouver contenance pour m’éloigner immédiatement de la créature, faisant abstraction de la douleur qui enflammait mon épiderme. Reprenant une position plus éloignée, j’observe plus en détail, l’état de mon bras et de mes jambes. De grosses marques rougeâtres y sont visibles et avec elle, une sensation désagréable de brûlure comme si j’avais été en contact direct avec du feu. Dent serrée, sourcil froncé, je ne suis pas vraiment fière de mon imprudence, mais au moins ce fut un mal pour un bien, car maintenant, je sais que leurs vibrisses sont des armes redoutables, qu’il faut éviter. Levant le regard sur la zone, je pus constater que la deuxième créature avait pris la fuite, son hurlement ne présageant rien de bon. Était-ce un cri d’agonie, ou bien un appel aux renforts ? Très sincèrement, je n’ai pas très envie de le savoir et j’ai encore moins envie de la suivre pour en avoir le cœur net. « On ferait mieux de se débarrasser de celui-là et de décamper au plus vite. »

Même s’il est blessé, il est toujours un danger pour nous et comme on me l’a toujours dit, un animal blessé et bien plus dangereux encore. De plus, s’il est comme moi, il est capable de faire abstraction à la douleur pour essayer de s’en sortir. Le combat me parait inévitable, du moins me paraissait inévitable. « Duhallan ? Tu penses, être capable de réitérer ta fameuse… Capacité ? » Après tout, grâce à cela, il avait réussi à faire fuir le premier monstre, ce qui est je dois bien l’attester, et un atout non-négligeable. Alors, qui ne tente rien, n’a rien pas vrai ?



Bilan de combat


Thera : Pv:18 / Att:10 / Vit:10 / Def:6 / Res:5

Actions:
- Attaque spéciale: Non
- Attaque: Oui, ennemi A.
- Se renseigne auprès de Duhallan pour savoir s'il peut réitérer sa compétence, avant d'attaquer à nouveau la créature.


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