• Once
    Upon a time
    Depuis ses balbutiements, le monde de Magna n’a jamais connu qu’une seule chose : La violence. L’affrontement était le quotidien de tous, hommes, femmes et enfants, sans répit, sans pitié, sans compassion, une haine violente et meurtrière. Les peuples étaient divisés en de nombreux clans montrant leurs appartenances, leurs raisons d’être, leurs conflits. Ces clans n’étaient que des excuses, des prétextes à guerroyer plus encore si bien que très souvent, des alliances se formaient et se déchiraient. Nombreux étaient ceux qui désiraient la paix, et plus nombreux encore étaient ceux qui recherchaient la guerre...
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    22.o4 Ouverture du forum
    xx.xx Bla Bla
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  • Intrigue
    C'est la guerre ! Le Roi de Cinis, a officiellement déclenché les hostilités en accusant le royaume mercantile de Petram d'être la source de tous leurs maux. Une déclaration aussi soudaine qu'inattendue, mais pourtant suivie par une majorité de la population Cinisienne. L'Empire magique de Nix, lui, se contente de faire la sourde oreille aux nombreux tapages qui touchent les contrées voisines, trop occupé à gérer la crise grandissante entre noblesse et populace. Quant à la nation matriarcale de Nebula, la préservation de la paix au sein de ses frontières est bien plus importante que la probable annexion d'une contrée voisine.
  • Cinis
    7
    Nix
    5
    Petram
    4
    Nebula
    5
  • Scénarios
    Prince héritier : Héritier direct de l'Empereur, vous vouez une haine sans limite à l'Impératrice désignée. Pour vous, ce système de désignement est à l'origine de tous les maux qui touchent le pays depuis que l'institut s'intéresse de près au pouvoir. De fait, vous réfutez tout ce que peut avoir décidé l'Impératrice et n'attendez qu'une seule chose : Être à la tête de la nation afin de mettre un terme aux manipulations de l'institut.
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On n'apprend bien qu'à force de se tromper. || Koya
Thera
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Assise en plein centre du quartier principal, je regarde vaguement les personnes qui m’entourent, ma main tenant une pâtisserie de la région que j’entamais avec lenteur. Encore aujourd’hui, je ne sais pas trop quoi faire de mes journées. Quand je suis en mission, je n’ai pas à réfléchir, je fais ce qu’on me demande, mais pendant mes temps de libres, je reste souvent là, à me demander ce que je pourrais bien faire. Je n’ai pas particulièrement de passion, pas d’activité en dehors de mon travail. Il est vrai que je pourrais essayer de me trouver quelques choses, de m’intéresser à ce qui m’est accessible, mais je ne sais pas, pour avoir essayé, je ne ressens aucun engouement à continuer. Soupirant longuement, je décide de me lever soudainement, laissant les restes de mon repas pour les quelques oiseaux qui oseront s’en repaitre. Peut-être qu’en marchant, je trouverais quelques choses, au pire, je n’ai qu’à sortir un peu de la ville si jamais je ne trouve rien. Après tout, le monde ne tourne pas qu’autour de Gerudo.

Main dans les poches, le regard fixe, j’évite habillement quelques foules trop denses de façon à avancer sans être gênée par la masse grouillante. Je n’ai jamais vraiment été douée pour me mêler aux autres depuis que je suis petite. Il faut dire, pour avoir eu un aperçu de la majorité, je sais que l’homme n’est pas foncièrement bienveillant, comme il aime à se vanter. Bien sûr, ce n’est qu’une majorité, je sais que certains sont différents et bien loin de cette image fausse, mais ils me semblent bien moins nombreux comparée au reste de la populace. Continuant d’avancer sur ses pensées, je laisse mon instinct me guider, jusqu’ici, cela ne m’a jamais portée préjudice, alors peut-être qu’aujourd’hui cela me guidera vers quelques choses à faire qui m’occupera les mains et l’esprit. C’est quand même malheureux de devoir en arriver là. Je ne sais pas si je dois être déçue de moi-même ou me blâmer pour cela, sincèrement. Soupirant à nouveau, mon regard se ferme le temps de quelques secondes avant de s’ouvrir pour me dévoiler un visage qui ne m’était pas inconnu. J’avais déjà vu cette tête blonde coiffée d’une tresse. Et cet air des plus connaissables qui n’appartenait qu’à lui et lui seul dans mon cercle de connaissance. « Koya ? » J’avais sorti son nom sans trop réfléchir, juste pour m’assurer que c’était bien lui et au vus de sa réaction du concerné, je ne m’étais pas trompée. J’étais plutôt étonnée de lui faire face, et surtout de le voir ici. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu es là pour tes recherches ? » Lui qui ne fait que voyager la plupart du temps, autant dire que j’étais curieuse de connaître les raisons de sa venue ici. Avec le temps, j’ai fini par ne plus être aussi mal à l’aise en sa présence. Il faut dire, notre première rencontre n’avait pas été des plus jouasses. Surtout pour lui le pauvre. Encore aujourd’hui, je m’en veux pour cette erreur que j’ai commise et qui aurait pus lui coûter la vie.


Koya
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On apprend bien qu’à force de se tromper

Gerudo. Koya y était, normalement, de passage, une halte sur le chemin du retour. Mais le jeune homme avait décidé de traîner des pieds pour rentrer chez lui afin de profiter de Petram, notamment. Il faut dire que le contexte politique pouvait laisser entendre que le tourisme dans cette région du monde risquait de devenir plus périlleuse… Malheureusement pour lui et son allergie à la violence. Alors autant profiter du temps qu’il avait maintenant.

Cheveux tressés, veste et dos sur le dos, le blond marchait au milieu d’une foule éparse à la recherche de vieilles librairies. La nouvelle lubie du garçon ? Etudier les arcanes ! Et il devait bien y avoir de vieux livres, éparpillés au quatre coins de Magna, qui traitaient du sujet. Le jeune Arcanic était bien décidé à les trouver.

L’air sérieux, il s’était arrêté devant un stand de vieux bibelots, anciens que quelques rouleaux poussiéreux. La vendeuse s’était approchée pour pouvoir jouer les bonnes commerçantes mais dès qu’elle aperçue l’air renfrogné de l’étudiant elle tourna les talons. Un classique. Et, alors qu’il pensait pouvoir survoler tranquillement un des textes, il lui sembla que quelqu’un prononça son nom. Koya fronça les sourcils, peu sûr de lui, il ne voyait pas qui pouvait le connaître. Il se retourna pour se retrouver face à une jeune femme blonde dont le minois ne le lui était pas inconnu, contrairement à ce qu’il pensait.

- Thera ? Hey ! La salua-t-il en souriant finalement. Je… Oui, et non… Il se passa une main sur la nuque. Je suis en retour de mission et j’ai décidé de m’éterniser un peu pour voir si je pouvais trouver des informations sur mon nouveau sujet d’étude. Et toi alors ? Tu as l’air d’aller bien. Il se mit à ricaner. Mieux que la dernière fois en tout cas puisque tu n’essaies pas de me tuer en guise de salutations. J’apprécie beaucoup.

Le jeune homme lui glissa la dernière phrase avec un clin d’œil, ravi de pouvoir taquiner la demoiselle.
@feat Thera Lorsque la gêne passe
Awful

Thera
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Me saluant de son sourire simple, Koya répondit alors à mes interrogations. Alors comme ça, il s’était penché sur une nouvelle étude hein ? Bizarrement, ça ne me choqua pas plus que cela. Il est ainsi, à farfouiller à gauche et à droite, à vouloir étudier trop de choses à la fois. Curieux, il l’est, même un peu trop, mais c’est ce qui fait sa force au fond, surtout pour un chercheur. Je doute qu’un chercheur peu curieux fasse des découvertes fascinantes entre nous. Alors qu’il semblait se questionner sur mon état, je m’apprêtais à lui répondre en confirmation à ses dires, quand soudain l’idée subite de me taquiner ne fut pas pour lui déplaire. Face à ses remarques concernant notre première rencontre, je sentie mes joues me brûler soudainement, la gêne reprenant de l’ampleur dans mon esprit. Je parie qu’il est fier de lui le saligaud, il sait que ce sujet me met encore mal à l’aise, même si de l’eau à couler sous les ponts depuis. « Fais gaffe, je pourrais changer d’avis au final… » Dictant ses mots tout en croisant les bras, mon air se fit plus renfrogner. Non pas que je n’ai pas le sens de l’humour, mais c’est peut-être encore un peu tôt pour ce genre de plaisanterie. Bon après, c’était à moi de mettre de l’eau de mon vin et de passer à autre chose. Mais, ce n’est pas l’acte dont je suis la plus fière, il faut dire.

Snobant son clin d’œil d’un air boudeur, je me mis doucement à me détendre, affichant un fin sourire avant de décroiser les bras et de reprendre un air un peu moins neutre qu’à mon habitude. Je n’arrive jamais à savoir si c’est l’influence de Koya, mais il est vrai qu’auprès de lui, je me prends beaucoup moins la tête. Peut-être grâce à sa simplicité qui sait ? « Bref, mise à part cela, quel est ton nouveau sujet d’étude ? De ce que je vois, ça à un rapport avec de vieux documents non ? » Pointant du doigt les vieux parchemins, je regardais Koya d’un air curieux, me demandant ce qui peut bien chercher dans des documents aussi vieux et poussiéreux. « Si tu veux… Je peux peut-être t’aider. Ce n’est pas comme si je connaissais Petram comme ma poche. » Avec mon mentor, j’ai eu l’occasion de connaître pas mal de marchand ambulant ou non. Donc s’il est en quête d’un document en particulier, je peux éventuellement le guider vers les bonnes boutiques. « D’ailleurs, ton ancienne mission s’est bien passée ? Elle concernait quoi ? En tout cas, Tu ne cesses jamais d’être en patrouille en fait. Comme quoi, être chercheur n’est pas de tout repos. » Mais à défaut d’être reposant, cela doit être assez intéressant. Moi qui n’eus pas vraiment d’éducation scolaire, j’avoue avoir un grand intérêt à ce que Koya pouvait me raconter. Il était plus intelligent que moi, donc forcément, je ne pouvais qu’être heureuse d’apprendre des choses de sa bouche. De plus sa passion pour les divers sujets qu’il étudiait le rend beaucoup plus pédagogue. Il suffit de l’entendre parler, pour voir à quel point, il aime ce qu’il fait.



Koya
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On apprend bien qu’à force de se tromper

A priori il était encore trop tôt pour que la jeune fille rigole véritablement de la situation absurde qu’est leur rencontre. Tant pis pour elle, elle n’aurait pas dû lui sauter à la gorge et sa tête était bien trop drôle pour que Koya se prive de ce petit plaisir. Gonflant légèrement le torse, plutôt fier de son effet, le blond laissa un sourire glisser sur ses lèvres malgré la menace.

- J’attends de voir ça. Dit-il doucement, persuadé que son amie n’était aucunement sérieuse.

La gêne passa rapidement, Thera reprenant un visage plus détendu, le chercheur n’aurait pas apprécié que son embarra soit profond, ce n’était pas dans ses habitudes de jouer réellement avec les sentiments des autres. S’étant reprise la jeune femme continua la discussion, comme si de rien n’était. Le garçon suivit le doigt de son amie pour poser, à son tour, son regard sur les documents qu’il tenait encore. Un coup de main ne serait pas de trop, puis elle devait sûrement connaître des boutiques ou des collectionneurs qui auraient ce qu’il cherchait. Il reporta son attention sur son interlocutrice, qui enchaînait déjà sur autre chose. La curieuse !

Bien que ravi de voir ce trait de caractère chez Thera, le jeune Arcanic fronça les sourcils. Son ancienne mission ? Il fallait que Koya se souvienne de la dernière fois qu’il avait vu la jeune femme pour pouvoir lui répondre et cela ce n’était pas gagné. Il se gratta l’arrière du crâne, tout en réfléchissant quelques instants, avant de faire passer sa main sur sa nuque désolé. Il n’était sûr de rien…

- Tu veux dire l’étude sur les systèmes d’irrigation et l’hydro-technologie, il baissa la tête pour regarder son autre main aux doigts fermés, excepté pour l’index, le dressage des Testas, le majeur se tendit à son tour, ou la construction du Grand Pont, troisième doigt qui se lève… Peut-être ?

En disant cela, même lui se rendait bien compte qu’il fallait qu’il se calme un peu pour se concentrer un peu plus sur un nombre un peu moins important de sujets… Mais tant de choses étaient intéressantes et captaient son attention. Malgré cela il arrivait, pour l’instant, à produire des articles et des réflexions qui satisfaisaient les professeurs et les membres de l’Institut, c’était bien assez suffisant. Enfin bon, le moment n’est pas idéal pour faire une rétrospective de sa vie, il préféra sourire à son amie.

- Et oui ! Toujours sur la route, à profiter de notre merveilleux territoire ! Pour l’instant je suis à la recherche d’informations sur les arcanes, j’aimerai les étudier plus en détail et, pourquoi pas, les utiliser. Il baissa le ton. Bien que je ne sais pas c’que ça peut donner avec ma résonnance… Il reprit son sérieux en mettant le parchemin entre leurs visages. Tu connaîtrais un endroit qui aurait une documentation intéressante ?

Avec de la chance, ils trouveraient rapidement quelques informations et pourraient passer à une phase plus marrante : celle de l’expérimentation !
@feat Thera Lorsque la gêne passe
Awful

Thera
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La gêne passée, je repris la conversation en me détendant un peu plus. Koya avait cette étrange faculté à me rendre bien plus curieuse que je ne le suis, ce fut donc tout naturellement que je lui pose quelques questions, concernant ses études passées, sa dernière mission, et aussi une proposition d’aide de ma part pour l’aider à trouver ce dont, il avait besoin. Car le connaissant, je doute qu’il connaisse les endroits adéquats qui lui soit utile. Écoutant donc ses réponses avec la plus grande attention, je ne pus m’empêcher de sourire d’amusement quand il évoqua accompagné de ses doigts, ses nombreuses recherches. Il ne s’arrêtait jamais, comment faisait-il pour trouver le temps d’étudier tout cela sans éprouver le moindre ennui ? Ou le moindre contre-temps ? J’avoue que pour cela, il force le respect, et autant dire que je ne peux m’empêcher d’éprouver de l’admiration le concernant. « Je vois… Ça fait si longtemps que cela qu’on ne sait pas vus ? » Et le connaissant, je suis sûre que tout ses projets d’études sont finis. C’est ce qui est le plus incroyable chez lui. Je me demande comment il trouve le temps nécessaire pour tout cela. Mais après tout, je me doute que ça ne soit pas pour rien qu’il a fini chercheur. C’est un passionné après tout. Positionnant mes bras croisés derrière le dos, j’écarquille doucement les yeux quand il m’expliqua que son sujet d’étude actuel concernait les arcanes. Il est évident qu’il se soit penché sur le sujet un jour, mais je n’aurais pas cru aussi vite. « Et beh, tu ne prends pas un sujet des plus facile. Tu penses être capable de les maîtriser ? » Bien que son ton se fit moins fort, j’entendis ses paroles concernant sa résonnance, ce qui me fit doucement pouffer. C’est vrai que ça résonnance est particulière, pour m’être frottée à celle-ci, je peux même dire qu’elle est perturbante. Mais… Est-ce que cela peut avoir réellement un impact sur les arcanes ? « Tu penses que ça peut gêner ? » Étant ce que je suis, — voir même une incapable en magie, — je ne suis pas en mesure de le contredire sur ce sujet. Je ne sais rien des arcanes et tout ce que je sais de la résonnance, c’est quel est propre à chacun. Pour ce qui est de son utilisation même, je suis plutôt inculte, je ne sais pas plus que ce qu’on à bien voulu m’enseigner. Donc en soit, je ne suis pas vraiment une assistante des plus utile pour ce pauvre Koya, mais néanmoins, je peux le guider vers ce qu’il recherche. À savoir des documents.

Observant le parchemin qui me cache ouvertement le visage de Koya, je me mis à croiser les bras, réfléchissant longuement. Quel était cet endroit déjà ? Il me semble en connaître un qui possède de vieux documents, sûrement qu’il y en a qui parle des arcanes. La mémoire me revenant soudainement, je commence alors à faire volteface, avant d’intimer à mon ami de me suivre « Viens c’est par-là » le guidant dans le quartier principal de Gerudo, je le guide rapidement vers des ruelles moins peuplés, donnant l’impression que plus on s’enfonce, plus l’endroit fait malfamé. Bien sûr, cela n’est qu’une impression, du moins, on ne risque rien en pleine journée. Du moins normalement. Approchant d’une vieille boutique, j’entre la première, sans faire de manière, tenant la porte à Koya pour qu’il puisse entrer à son tour. L’endroit donne l’impression d’être poussiéreux et ancien. De plus, le vieil homme qui se tient à l’accueil augmente grandement cette impression, mais au moins je suis sûre qu’ici, Koya trouvera ce qu’il recherche. Me tournant vers lui, je l’observe légèrement, avant de porter mon attention sur les différents ouvrages et parchemin qui nous entouraient. « Tu veux un coup de main pour trouver ce que tu recherches ? » Il faut dire, il y a de quoi faire ici, j’espère juste que l’on va trouver ce qu’il nous faut.


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