Le soleil te réchauffe doucement les paupières, la nuit dernière, tu n'as bien évidemment pas trouvé d'endroit pour dormir. Puisque depuis maintenant neuf ans tu n'as plus d'abris, vivre en tant que vagabond n'est pas des plus simples. Tu ne travailles pas vraiment, afin de manger, tu chasses, ou de temps à autre, tu rends des petits services aux habitants qui ont besoin d'aide. Te montrer ainsi aux autres, te rends en quelque sorte heureux. Même si ce ne n'est clairement pas faciles tous les jours. Certes, ton allure de samouraï ne rassure pas grand monde, toutefois tu portes fièrement l'habit traditionnel de ton clan, celui des Tatsuki. Personne ne connaît vraiment leurs traditions, comme leur art du combat qui est bien particulier, leur habits traditionnels et même leurs nourriture. À part toi, personne ne pourrait connaître leurs secrets, cependant depuis quelques mois, ton esprit est préoccupé par le fait de ne pas savoir où sont-ils tous. Sont-ils morts ? Pourtant, ce jour-là, tu n'avais retrouvé aucun corps juste des cendres. Les cris que tu aurais entendus seraient-ils d'eux ? Tout cela reste un grand mystère, un mystère que tu ne veux pas résoudre ou même savoir.

Ainsi doucement ton corps se lève, tu ne te souviens pas vraiment de ce dont tu as fait la nuit dernière. Tu te souviens seulement que tard dans la soirée, tu avais décidé de dormir contre un tronc d'arbre, car c'est très confortable, beaucoup plus qu'une chaise. Soudainement, tu entends un léger bruit qui provient de ton pauvre ventre, c'est vrai que depuis deux jours, tu n'as rien avalé du tout, donc évidemment, tu as faim. Toutefois, tu ne savais pas vraiment où allais pour manger, peut-être chez un ancien client. Donc d'un pas vif tu te diriges au centre-ville, tes pas sont très rapides, tu ne fais pas vraiment attention à ce qui t'entoure. La seule chose qui t'intéressait était celle de manger quelque chose.

Tu entres sans toquer chez cet individu, celui-ci de suite t'offre de quoi grignoter ce dont tu ne refuses pas. Puis après une heure de grignotage, tu te décides à partir de nouveau de Nebula, afin de changer de paysage. Cependant lors de ta marche, tes oreilles entendirent au loin une voix, tu ne l'as  connaissais pas. Elle était toute nouvelle pour toi, mais tu ne te retournes pas tout de suite. Ce n'est que lorsque cette personne prend ton bras, que ton regard se pose sur celui-ci.

- Euh, t'es qui ?

C'est étrange, qui est-il ? Que te veut-il ? Tu poses ton regard sur ce dernier, scrutant ainsi les moindres détailles de son physique. Rien de bizarre à signaler, tu te mets à reculer de lui, puis à te caresser le menton.

- Je suis bien du clan Tatsuki pourquoi cette question ? Tu connais mon père ?

Tu as été vraiment surpris qu'un si jeune garçon homme d'apparence t'interrompe dans ta marche en direction de la sortie de cette ville. Il te semblait paraître que ce dernier cherchait quelque chose, ou une plutôt une personne. Et dans ce cas-ci, c'était toi, ainsi tes yeux admirèrent les moindres détailles de celui-ci, affichant doucement un léger sourire sur tes lèvres. Cependant, une de tes mèches de cheveux, commença peu à peu à tomber devant ton visage, donc de ce fait, d'un geste doux, tu valsas cette petite mèche de rien du tout, afin de scruter de nouveau l'homme. Peu à peu, le jeune homme lâcha ton bras, puis te tendit la main, tu avais l'impression que le temps s'était d'un coup figé, bizarre comme sensation. Toutefois, à ton tour tu tendis ta main puis te présenta enchanté Koya, moi c'est Moriya, Moriya Tatsuki, tu marquas une légère pause puis tu continuas un chercheur ?

Tu mis ta longue mèche derrière ton oreille, c'était tout de même incroyable, comment a t-il put te reconnaître ? Pratiquement, personne ne pourrait reconnaître la famille Tatsuki, personne ne s'est vraiment intéressait à eux, juste peut-être pour leur art du combat qui est encore à ce jour, un véritable mystère historique. Tes mains se glissèrent sur ce magnifique bout de tissu, puis tu le refermas tout aussi délicatement qu'une caresse ce n'est pas que je ne veux pas .. C'est juste qu'à part moi hélas personne d'autre pourrait répondre à toutes tes questions, qui doivent être à mon sens nombreuses non ? D'un coup alors, te tu mis à rire, c'était évidemment un rire largement exagéré déjà rien qu'à ton regard je vois que tu aimes plutôt bien mon kimono, c'est un habit traditionnel du clan Tatsuki, mais surtout il est très rare. Pourquoi pas en profiter un peu ? Comme lui demander en échange un bon repas ? Il doit avoir de l'argent, tu te grattas alors la nuque puis d'un coup tu posas tes mains sur ces épaules tout en exclamant bien fort, pour qu'il puisse vraiment bien t'entendre bon, je veux bien répondre à toutes tes questions si en échange tu m'offres un repas, je ne te cache pas que ma vie n'est pas toute rose et que franchement mon ventre .. Enfin, il désire un plat consistant ! Tu n'avais pas pour habitude de profiter des personnes, mais aujourd'hui tu n'as pas vraiment le choix, ta pauvre vie de vagabond n'est pas simple.

Tu n'étais pas vraiment pour le fait de tout dévoiler sur ton clan, surtout sans la permission de ton très cher père. Cependant, un moment, tu pensas, pourquoi ne pas une bonne fois pour toute, dire toutes ces choses si dégueulasses qu'ils peuvent faire pour que ce clan reste tel qu'est ? Que les femmes sont exclues du clan, qu'elles ne servent juste au fait de faire naître leurs congénères ? Juste pour la survie de ce stupide clan qui est aujourd'hui inexistant. Tu pensas au fond de toi, que tu étais le seul survivant de cette tuerie, l'incendie le plus accidentel de l'histoire, tu n'as jamais cru à un incident. Jamais, même après neuf ans, tu n'as presque aucun doute que ce sont tes cousins, pourquoi donc. C'est peut-être par la jalousie et la peur, que toi Moriya, tu leur marches dessus, puisque depuis ta naissance, tu as été destiné à être le successeur. Cependant, on ne t'a jamais vraiment demandé ton avis, aujourd'hui, même si c'est malheureux, tu es heureux que cet incendie est lieu, même si le but a été que tu y meurs.

Un léger frisson parcourra ton corps, tu avais comme une impression d'être observé, tu tournas un instant ton visage, non personne. Ainsi, en un instant, tu te dirigeas vers Koya, celui-ci, attendant ta réponse, prit tes mains puis les serra de toutes ces forces, surpris, tu te mets à rire. Tu ne pouvais hélas t'empêcher de penser à toute ta famille, tu culpabilises pour un rien, ton visage se baissa puis tu te mordis la lèvre. Ton interlocuteur doit sans aucun doute se demander ce qui t'arrive, alors d'un coup tu relevas la tête tout en t'exclamant. Ah bon ? Tu as drôlement bien renseigné sur mon clan ! En tout cas, j'ai remarqué que dans tes manuscrits ils manquent pas mal de chose .. Surtout sur l'incident d'il y a neuf ans ..

Tu te mordis l'intérieur de la bouche, ça y est, tu as dévoilé une chose ultra secrète au sain de ton clan. Toutefois, tu ne regrettas pas, au contraire ton cœur semblait d'un coup être plus léger. Koya te lâcha les mains, puis accepta avec joie de t'offrir un repas, ce qui sans se cacher te rendis quelque peu heureux. Alors tu lui fis signe de la main afin qu'il te suive. Tu connaissais oui, bien un restaurant plutôt pas mal, de plus leur plat ne coûtait pas un bras comparé à d'autres restaurants. Ici, suis moi je connais bien les serveurs de ce restaurant, j'ai leur ai déjà rendu quelques services donc peut-être qu'ils feront une remise à la fin de notre repas

Tu entras sans attendre sa réponse, puis quand la porte s'ouvra l'un des serveurs te fit un signe de la main, tes jambes se dirigèrent vers une table au fond du restaurant, pour qu'évidemment, ils ne puissent ne pas entendre votre conversation. Que tu veux qu'elle soit privée, tu t'assis sur l'une des chaises puis posas tes mains sur la table. On devrait être tranquille .. Alors je t'écoute Koya que veux-tu savoir ?

Tu devenais de plus en plus gêné vis-à-vis de ton kimono, que ce dernier ne cessait pas d'admirer. Tes yeux se promenèrent un peu partout, tu ne voulais pas trop que les passants entendent votre conversation. Tu penses qu'à part ce petit homme, personne ne devrait savoir l'histoire de ton clan, surtout de cette manière, enfin de ta bouche, puisque ton père avait une certaine grande influence je suis surtout surpris que tu t’intéresses à ce point à mon clan, hum puis peut-être qu'à la fin de la journée je te prêterais le kimono pour que tu puisses l'admirer de plus près.

Entrant dans le restaurant, ton ami le serveur te glissa quelques mots à l'oreille, puis à ton tour, tu fis de même, lui prévenant qu'à part lui, personne n'avait le droit de prendre votre commande. Tu voulais à tout prix rester le plus discret possible vis-à-vis de cette affaire. Tes jambes s'avancèrent en direction d'une table ronde en bois, doucement, tu t'assis, puis posas tes mains sur le meuble. Quant à Koya, lui fessa de même, puis il sortit un carnet qui correspondait sans doute à un pense-bête, tu sifflotas puis entamas la conversation en lui demandant ce que celui-ci voulait savoir sur ton histoire. L'homme te fixa puis commença ainsi sa série de questions, il voulait d'abord savoir les bases, comme ton nom, ton prénom, ton âge, et .. Tes parents, doucement ton sourire s’effaça de ton visage, puis tu pris une grande bouffée d'aire bon, bah comme tu le sais je m'appelle Moriya Tatsuki, j'ai vingt-sept ans, je suis né ici à Nebula plus précisément à Caer Hrid, notre clan a été bâti dans les environs de Caer Hrid. Mais, au jour d'aujourd'hui il est impossible d'y accéder puisqu'il y a neuf ans, un incendie s'est propagé dans toute la demeure, j'en suis témoin car ce jour-là j'étais tout simplement dans ma chambre lorsque j'ai senti une odeur étrange. Pour continuer avec cette histoire, si tout à l'heure je t'ai dis que je suis le seul à pouvoir te raconter l'histoire du clan Tatsuki, c'est tout simplement que depuis ce jour, je n'ai plus jamais revu mes congénères. Tu marquas une pause puis levas la main afin de prendre une boisson, ta gorge commença peu à peu à se serrer. Le serveur, posa deux verres et une cruche d'eau, qu'immédiatement tu pris pour t'en verser un peu. Tu fis de même pour le verre de Koya puis bus à grande gorgée ton verre. Je sais que c'est assez flou, mais continuons avec le reste, si besoin tu me poseras des questions d'accord ? Bon, pour ce qui est de ma mère, je ne l'ai jamais vraiment vu, elle était malade et donc sa chambre était très surveillée et évidemment je n'avais pas le droit d'y aller sans la permission de mon père. Quant à mon père, lui, c'était une personne très dure, je m'entraînais beaucoup avec lui, il m'a appris tout un tas de chose, il envisageait même que je sois son successeur, mais au fond je ne sais pas ce que je ressens pour cet homme, c'était un véritable enfer. Je pense que je suis le seul à pouvoir enseigner tout son savoir à autre personne, afin que notre clan survive comme était le but de mon père. Tu relevas le visage en direction du jeune homme, tes doigts tapotèrent doucement sur la table, puis encore et encore tu continuas de parler. Je me bats énormément au corps-à-corps avec le sabre de la famille qui est accrochait à l'intérieur de mon kimono, c'est une arme aussi ancienne que ce bout de tissu, sinon je pratique aussi beaucoup de techniques du clan, comme la vitesse qui est notre spécialité tout comme l'agilité. Ma voie est le physique et ma résonance le corps indolore, en gros je crains aucune attaque physique, cela ne veut pas dire que mon corps est dur, non je supporte juste plus que les autres. Encore une pause voilà, maintenant je t'écoute tu as des questions ?

Tes mots n'arrêtèrent pas de se bousculer. Tu ne regardas presque plus ton interlocuteur, tu te perdis petit à petit. C'est quelque peu émouvant de tout se remémorer, comme si, durant toutes ces années, tu avais tous oubliés, si seulement penses-tu, cependant, d'un autre côté, cela t'a permis d'avoir de remords. Pourquoi ? Tes pauvres lèvres se mordirent, puis une boule monta doucement jusqu'à ta gorge, tu n'en pouvais déjà plus, ton cerveau voulait tout effacer. Tu te serras fort les poings, hélas, tu avais fait une promesse, celle de te confier, de tout raconter sur ta famille. Tu vis alors que Koya prit des notes, mais c'étaient des notes plutôt bien particulières, celui-ci ne se compliqua pas la vie, il se contenta juste d'écrire des morceaux de mots en abrégé. Tu ne comprenais pas tout, mais tant que lui comprend, c'est le principal. Elles sont étranges tes notes te murmures-tu doucement.

Tu repris alors une seconde bouffée d'air, puis bus quelques gorgée d'eau. Généralement l'entraînement commence à douze ans, mais pour mon cas ça a été à mes dix ans, c'est plutôt tôt pour apprendre à se battre, surtout dans notre clan. Mais je suis pose que c'était parce que j'allais être le futur successeur du clan, donc mon père a estimé que je devais au plus vite être prêt au combat. tu souris les femmes ne sont pas autorisées à apprendre l'art du combat .. Elles sont toutes disons dans une pièce à part des hommes. Très tôt, on m'a retiré de ma mère, j'ai appris quelques années après, que les femmes ne devaient en aucun cas être en lien avec leurs enfants, elles ne servent juste à la reproduction, si tu vois ce que je veux dire. Tu commenças alors à être gêné mais tu repris vite la parole si tu préfères, les femmes peuvent faire ce qu'elles veulent tant qu'elles n'embêtent pas au développement du clan, d'ailleurs ma sœur a vite quitté la maison. Puis tu haussas les sourcils, oui évidemment, elles sont presque toutes en catégorie vitesse, nous arrivons même à nous battre sans arme, mais nous sommes quand même plus effaces avec notre arme, pour mon cas c'est un katana mais pour d'autre cela peut varier. Quelques hommes du clan, m'ont appris à avoir une esquive impressionnante, mais je ne pourrais pas te décrire nos techniques puisqu'elles sont assez complexe .. Je suis navré Koya.